Notre position sur le Parc Social de la Ville

Préservons la mixité sociale de la Ville et innovons !

Le parc social de Malakoff correspond aujourd’hui à plus de 40% du parc immobilier total. Nous saluons ce taux et souhaitons qu’il reste à ce niveau. Ni plus, ni moins ! Mais si ce niveau est exemplaire, nous pensons qu’il est urgent de réformer en profondeur la politique urbaine et, en cohérence, la gestion du parc social de Malakoff.

Investissons dans les quartiers les plus défavorisés comme dans le secteur Stalingrad ou Barbusse / Montholon, au-delà du seul entretien du parc social et en préservant un équilibre avec le parc privé (immeubles et pavillons) : favoriser le commerce, renforcer la sécurité, proposer des activités, des infrastructures sportives et culturelles, maintenir une diversité urbaine, etc. Offrons à chacun le cadre de vie qu’il mérite pour s’épanouir, partager et évoluer dans un environnement sain et ouvert. C’est le fondement de l’égalité des chances et du bien vivre ensemble.

Au sein du parc social, travaillons encore davantage avec les autres opérateurs (Paris Habitat en tête) pour une approche harmonieuse des ces questions d’équilibre social dans nos quartiers. Siéger dans les instances de gouvernance ne suffit pas, il faut des actions concrètes, perceptibles par les habitants sur le terrain.

Diversifions bien davantage l’offre en développant encore l’accession sociale à la propriété et l’habitat coopératif (plusieurs projets sont à l’arrêt dans ce domaine depuis plusieurs années) ; favorisons encore davantage la mobilité au sein du parc afin que les personnes puissent bénéficier d’un logement correspondant à leurs besoins.

Concernant les logements sociaux vacants, une véritable transparence sur les attributions est attendue. Malgré les discours et l’ouverture obtenue de haute lutte de la commission d’attribution à un élu de l’opposition, les critères de sélection des dossiers qui passent en commission sont loin d’être transparents. La Loi Elan impose un système de cotation transparent des demandes de logement social : pourquoi ne la respecte-t-on pas à Malakoff ?

Enfin, la ville possède un parc de logements privé qu’elle met à disposition de personnes non éligibles pour à un logement social. Nous réclamons en vain depuis des mois la transparence sur la nature de ces logements et les procédures d’attribution.

Nous attendons que la Majorité explicite avec clarté les modes de sélection des dossiers. C’est indispensable pour la vie démocratique et sociale de notre commune.

Il est temps de changer d’approche : OUI pour une véritable mixité et une justice sociale, NON aux petits arrangements entre amis !

Le groupe Demain Malakoff défend le prolongement de la loi relative à la Solidarité et au Renouvellement Urbain (SRU), dont l’article 55 vise à assurer une répartition équilibrée du Parc Social sur l’ensemble du territoire afin de répondre à l’objectif primordial de mixité sociale et de casser les ghettos, qu’ils soient luxueux ou paupérisés. Cet article impose dans de nombreuses communes, un seuil plancher de 25% de logements sociaux. Toutefois, si un plancher est prévu par la loi, rien ne stipule l’obligation de respecter un seuil maximal de logements sociaux par commune. A l’instar de l’Institut Montaigne, nous sommes en faveur d’un quota plafond à 40%. Nous pensons que ce quota doit être impérativement respecté pour garantir une réelle mixité sociale.

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