Tranquillité – Sécurité
Assurons la tranquillité des habitants de Malakoff !
Constats
Malakoff est une commune de 30 000 habitants, aux portes de Paris, où il fait bon vivre aux dires de ses habitants. Mais cet esprit « Village », qui la caractérise encore, risque d’être remis en cause par le développement d’actes d’incivilité et des problèmes d’insécurité qui empoisonnent la vie de certains quartiers :
- Des actes d’incivilité peuvent gâcher le quotidien :
- non-respect des lieux publics : déjections canines, poubelles qui débordent, encombrants sur la voie publique, stationnements « sauvages » … ;
- comportement des individus : nuisances sonores et rodéo de jeunes après 22h00.
- Des problèmes d’insécurité se développent dans certains quartiers ; les habitants et les commerçants le vivent mal et se sentent abandonnés :
- trafic de drogue au pied des immeubles dans certains quartiers du sud et du nord de Malakoff ;
- des douilles d’armes à feu au pied des immeubles de Stalingrad,
- personnes en difficulté et bruyantes Place du 11 novembre;
- agressions de commerçants avenue Pierre Larousse.
Malakoff est classée en zone 3 en matière de délinquance sur une échelle de 1 (forte délinquance) à 5 (ville sûre).
Quels sont les pouvoirs du maire en ce domaine?
Selon la loi, le maire est le responsable de la sécurité publique.
- A ce titre il est officier de police judiciaire : il peut notamment recevoir des plaintes et dénonciations, procéder à des enquêtes préliminaires. Quand il agit en tant qu’officier de police judiciaire, le maire agit au nom de l’Etat. Il engage alors la responsabilité de l’administration. L’exercice de ce pouvoir s’effectue sous le contrôle du procureur de la République.
- Le maire pilote également la politique locale de prévention de la délinquance grâce au comité local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) qu’il préside et qui permet de mobiliser et coordonner les acteurs impliqués dans la vie locale (responsables des établissements scolaires, monde associatif et sportif, associations de quartier, bailleurs sociaux,…).
- Il peut décider de créer une police municipale qui assurera le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques.
Comment la maire en poste se positionne t’elle par rapport à ces responsabilités ?
La maire actuelle, comme ses prédécesseurs, fuit ses responsabilités en se retranchant derrière l’Etat, en l’occurrence le commissariat localisé dans la commune voisine de Vanves.
Aucun maire de la majorité communiste n’a voulu se doter d’une police municipale, en se contentant d’une garde urbaine aux moyens d’intervention très limités : actuellement 3 agents municipaux sont chargés de la voie publique, principalement du marché ; 3 policiers municipaux, pour une ville de 30 000 habitants, sont sensés veiller à la tranquillité des quartiers. Il n’y a donc pas vraiment de police municipale à Malakoff.
Par ailleurs la municipalité s’est toujours refusé à mettre en place une video-surveillance dans les quartiers sensibles de la ville.
Les crédits du budget municipal consacrés à la tranquillité des habitants sont très faibles : 1% des dépenses en personnel et moins de 2 % des dépenses de fonctionnement.
Propositions
Pour préserver et améliorer le bien-être des Malakoffiots, nous proposons de…..
- Transformer la garde urbaine en police municipale statutaire (recrutement par concours, formation, compétences …) :
- en renforçant ses moyens d’intervention avec une présence sur le terrain plus affirmée : extension des plages horaires jusqu’à 20h ciblée sur les quartiers sensibles ; appel à des médiateurs urbains entre 20h et 0h (cf Vanves, Issy-les-Moulineaux, Nanterre) ;
- en développant la vidéo-surveillance (caméras fixes et caméras mobiles) sur les lieux sensibles (circulation, incivilités, sécurités).
- Constituer et réunir périodiquement le Conseil Local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLFPD) présidé par le maire.
- Améliorer les équipements urbains :
- améliorer l’éclairage dans les zones « sensibles » ;
- aménager les espaces publics avec installation de mobilier urbain, en accompagnant cet aménagement de campagnes de communication sur « le respect du bien commun ».
- Impliquer les jeunes générations, qui constituent un bon levier auprès de leurs parents, par des campagnes de sensibilisation, par exemple dans le cadre des activités périscolaires (centres de loisirs, activités sportives…).
- Dynamiser les partenariats :
- Avec les acteurs très impliqués dans la vie locale : responsables des établissements scolaires, monde associatif et sportif en relation avec les jeunes, associations de quartier, bailleurs sociaux, sociétés de transport….
- Avec l’Etat, en resserrant le partenariat avec le commissariat de Vanves dans le domaine de l’ordre public : réunions mensuelles d’informations, actions d’intervention coordonnées avec la police nationale.
- Avec les communes voisines (Vanves, Montrouge, Paris 14, Clamart, Chatillon) en construisant une vraie stratégie de sécurité « inter- villes » sur un bassin de vie.